Ugitech

Ugitech

L’histoire a commencé en 1900 grâce à l’ingénieur chimiste Paul Girod. En 1966, la société fusionne avec les établissements Kuhlmann pour donner naissance à Ugine-Kuhlmann. 5 ans plus tard, nouvelle fusion avec Péchiney pour devenir Pechiney-Ugine-Kuhlmann, premier groupe industriel privé français, présent dans l'aluminium, la chimie, le cuivre, le combustible nucléaire, et les aciers spéciaux.

Le lien avec l’aluminium est donc fait ! En 1982, nos chemins se séparent pour créer Péchiney d’un côté et Usinor de l’autre. Par la suite, nous fume Ugine SA, Sprint Métal et Ugitech sous Arcelor puis Smolchz & Bickenbach en 2006 et enfin Swiss Steel en 2020.

Depuis 122 ans Ugitech n’a cessé de chercher des partenariats pour s’adapter aux évolutions de notre société. Et cela devra se poursuivre si nous voulons décarboner nos productions. Comment faire autrement pour investir massivement dans des outils de production dits « vert » en toute cohérence.

Cette cohérence doit s’opérer entre les entreprises mais également avec les pouvoirs publics et les organisations compétentes comme cela peut être visible aujourd’hui ; et merci à chaque représentant d’être présent aujourd’hui.

Cette cohérence est essentielle lorsque nous abordons des notions de financements, d'aide publique ou de taxe au frontière par exemple.

Tous ici, et j’en suis intrinsèquement convaincu, nous sommes actifs pour que l’histoire perdure. Nous devons sans cesse innover et entreprendre. Tout ne fonctionne pas toujours comme nous le prévoyons mais il est primordial d’essayer sans relâche. Quels sacrés défis devons-nous encore réaliser actuellement. Tout s’accélère en termes de décarbonation dans les domaines d’énergie et de recyclage pour ne citer qu’eux.

Cette évolution des technologies a un impact fort sur l’emploi, la formation et la gestion des compétences. Tous ici sommes également concernés et impliqué. Comment faire tourner notre industrie sans humains compétents ?

Il est évident que les salariés sont essentiels, mais que feraient-ils sans travail. Quel sens donner à cette démarche d’émancipation professionnelle sans industrie. Oui, tout est bien lié. Protégeons nos activités en Europe. Préservons notre patrimoine intellectuel et industriel dans nos territoires. La réindustrialisation a le vent en poupe. Aussi, challengeons-nous ! Avant de réindustrialiser, tâchons de ne pas continuer à désindustrialiser !

Pour l’aluminium, les métaux critiques, les métaux de bases, engageons des partenariats Co-industriel ou entre branche pour concentrer nos forces et nos moyens.

Nous parlons là des valeurs sanguines de la CFDT : Démocratie, Solidarité, Emancipation, Indépendance et Autonomie.

Fabrice Menager